Il est là le matin, surtout avant le déjeuner. Le stress de passer à travers l’horaire de la journée sans se défiler, avec le bon niveau de performance. Le stress qui pousse à se défoncer dans un combat perpétuel contre la liste. La liste. Oui, celle contre qui on se bat depuis des lustres sans jamais la terrasser. Le stress d’être à la hauteur des attentes, de ses propres attentes et de celles des autres. Le stress d’avoir des idées, peu importe notre état d’esprit, peu importe la journée. Le stress de la réussite quand l’ambition fait partie de notre structure de personnalité.
Dans cette publicité de Nike en vue de la prochaine Coupe du Monde, une réalisation du très talentueux Jonathan Glazer pour l’agence Wieden+Kennedy, la gestion du stress et de la pression exercée sur les icônes du soccer est utilisée comme un levier de création qui diffère sensiblement de ceux souvent associés à Nike, soit la performance et la persévérance. Ici, ça se passe uniquement entre les deux oreilles. Le doute est présent malgré l’assurance. Un doute amplifié par une trame sonore anxiogène.