En ce vendredi, une petit réflexion personnelle, rien de long, mais bon, on tend souvent à bien expliquer pourquoi telle ou telle chose ne va pas, pourquoi nous sommes insatisfaits ou malheureux, et j'ai aujourd'hui envie de faire tout le contraire, car ça va bien! D'évoluer au sein de l'équipe de Défi ne m'a jamais autant comblé. Ma vie personnelle est géniale pour toutes sortes de raisons. La quarantaine me donne cette faculté de prendre le meilleur des gens et d'accepter le reste sans en faire de fixations. Elle m'apporte aussi un certain recul sur moi-même, ce qui alimente un cercle qui est tout sauf vicieux. Présentement, aujourd'hui, en ce 11/11/11, j'aimerais figer le temps. Rester pour toujours dans cet état d'esprit. Mais rien de tout ça n'aurait de ses sans la conscience profonde des écueils du passé. Et je sais qu'il surviendra éventuellement d'autres crises et d'autres épreuves, qui donneront un sens à d'autres bonnes périodes. Mais aujourd'hui, je préfère me centrer sur l'instant présent.
C'est un peu ce que fait la superbe publicité mexicaine de Nescafé montrée en introduction. À une nuance près: on fige le temps pour améliorer le cours des choses, pour rapprocher de manière subtile les gens dans un exercice poétique aussi esthétique que vibrant. Quelle belle manière de relier les bénéfices ultimes et intangibles d'un produit de consommation courante à la réalité du monde. Honnêtement, ça aurait été encore mieux si la marque avait été équitable et ancrée sur des règles éthiques plus évoluées, mais c'est vendredi et je m'en tiendrai au message, une réussite. Un gros merci au pote Thomas Bastien pour le tuyau.
Finalement, qu'on réussisse ou pas à figer réellement le temps n'est pas important, l'essentiel est d'essayer. La prise de conscience profonde d'un état, savoir respirer le moment, c'est pratiquement y arriver. Et c'est assez pour moi maintenant.
ps: avoir été motivé, j'aurais presque réussi à publier ce billet à 11h11...